Une pièce de Éric Emmanuel Schmitt Interprétée par Maria Fernanda Cândido et Bernard Bitan
Mise en scène Bernard Bitan
Collaboration artistique Léa Moussy
Gilles est victime d’un mystérieux accident. Amnésique, étranger à lui-même, il revient chez lui auprès de Lisa, sa femme depuis 15 ans. Qui est-il ? Qui est Lisa ? Comment vivait leur couple ? A partir de ce qu’elle lui raconte, il tente de recomposer son existence. Mais si Lisa mentait ?… Un suspense étonnant sur le couple à la recherche de sa vérité. Une comédie noire pleine de surprises où le marivaudage alterne avec la guerre totale.
Normalien, agrégé de philosophie, docteur, il s’est d’abord fait connaître au théâtre avec « Le Visiteur », cette rencontre hypothétique entre Freud et peutêtre Dieu. Rapidement, d’autres succès ont suivi : « Variations énigmatiques », « Le Libertin », « Hôtel des deux mondes », « Petits crimes conjugaux », « Mes Évangiles », « La Tectonique des sentiments »… Plébiscitées tant par le public que par la critique, ses pièces ont été récompensées par plusieurs Molière et le Grand Prix du théâtre de l’Académie française. Son œuvre est désormais jouée dans plus de quarante pays. Il écrit le « Cycle de l’Invisible », six récits qui rencontrent un immense succès aussi bien sur scène qu’en librairie. Une carrière de romancier, initiée par « La Secte des égoïstes », absorbe une grande partie de son énergie depuis « L’Évangile selon Pilate », livre lumineux dont « La Part de l’autre » se veut le côté sombre. Depuis, on lui doit « Lorsque j’étais une œuvre d’art », une variation fantaisiste et contemporaine sur le mythe de Faust et une autofiction, « Ma Vie avec Mozart », une correspondance intime et originale avec le compositeur de Vienne et « Les perroquets de la place d’Arezzo ». Deux recueils de nouvelles furent publiés récemment: « Odette Toulemonde et autres histoires », huit destins de femmes à la recherche du bonheur, est inspiré par son premier film tandis que « La Rêveuse d’Ostende » est un bel hommage au pouvoir de l’imagination. En septembre 2019, paraît « Journal d’un amour perdu », qui comme « La Nuit de feu » est un récit personnel et intime. Grand amateur de musique et mélomane, il a également signé la traduction française des « Noces de Figaro » et de « Don Giovanni ». Il est naturalisé belge en 2008. Multi-récompensé, que ce soit en France ou à l’étranger, il est devenu un des auteurs francophones les plus lus et les plus représentés dans le monde. Début janvier 2016, il fait son entrée dans le jury Goncourt.
Maria Fernanda Cândido, est une actrice brésilienne née en 1974. Le véritable succès est venu en 1999. Après avoir envoyé un livre vidéo au réalisateur de télévision Jayme Monjardim, de Rede Globo, elle a été invitée à auditionner et a rapidement rejoint le casting du feuilleton Terra Nostra dans le rôle d’une jeune femme italienne, Paola. Pour ce travail, elle a embauché un entraîneur de dialectes afin d’améliorer sa prononciation italienne. Le rôle l’a amenée à remporter le prestigieux Troféu Imprensa et en 2000, elle a été élue la plus belle femme du siècle dans un sondage réalisé par Fantástico, une émission télévisée du dimanche soir. À l’époque, elle était comparée à la jeune Sophia Loren, la légende italienne, mettant en parallèle la beauté et le talent de cette dernière. En 2003, elle fait ses débuts en tant qu’actrice de cinéma dans le film Dom et remporte le prix Kikito de la meilleure actrice au Festival de Gramado.[11] En 2008, elle a été choisie pour être le visage de la nouvelle campagne marketing d’Orient Watches au cours du premier semestre. Cândido a été la vedette de deux campagnes pour le lancement de la nouvelle collection de l’entreprise, qui ont été diffusées au cours des mois d’avril, mai et juin. Les modèles féminins d’Orient ont été choisis pour refléter les grandes tendances mondiales. En 2007, elle revient à la vidéo lors d’une apparition spéciale sur la telenovela Paraíso Tropical, dans le rôle de l’avocate Fabiana, qui entretient une relation extraconjugale avec Antenor, son client. En 2008, elle sera le visage officiel dans une campagne publicitaire pour les montres Orient. En 2010, elle joue dans la mini-série Dalva y Herivelto – Uma Canção de Amor, dans le rôle de Lourdes, une des amants du compositeur, et Après tout, que veulent les femmes ? En 2012, elle participe à la série As Brasileiras, en vedette dans l’épisode « A Perseguida de Curitiba ». En 2014, elle a été choisie pour la minisérie Felizes Para Semper. En 2016, elle joue dans la comédie Troilo e Crésida, aux côtés de l’acteur Ricardo Gelli. En 2022, elle incarne le rôle de Vicência Santos dans Les Animaux fantastiques : les secrets de Dumbledore.
Bernard Bitan sortira primé du Conservatoire National d’Art Dramatique. Formé par des maîtres tels que Alain Souchère ou encore Suzanne Flon, c’est par le théâtre classique qu’il commence en interprétant des rôles dans les répertoires de Molière, Marivaux, Beaumarchais, Corneille à Paris et dans de nombreux festivals en France, et jouera du Courteline, Prévert, Feydeau, Queneau…
En 1994, il co-écrit, produit et fait la mise en scène du Musical à succès : « Le Sel et le Miel » qui tournera plusieurs années et sera joué plus de 300 fois dans les plus grands théâtres parisiens et français (Casino de Paris, Gymnase, Olympia…) au Grand Théâtre de Genève et au Cirque Royal de Bruxelles.
En 1999, Il adapte et met en scène Mégalopolis de Herbert Pagani avec Francis Lalanne, et enchaîne plusieurs productions dont Salt and Honey, la version américaine du Musical Le Sel et le Miel (NYC, Philadelphie, LA) mais aussi la version concert en 2008 à Jérusalem pour être l’un des spectacles officiels des 60 ans de l’Etat d’Israël mis en scène par Doron Medalie avec le violoniste Didier Lockwood, Dudu Fisher, ou encore le chorégraphe Ido Tadmor et 120 artistes sur scène.
Il produit l’adaptation en français de Avenue Q (meilleur Musical de Broadway) avec Bruno Gaccio à Bobino en 2012.
Plus récemment sur scène en Israël en tant qu’acteur dans « Le Prénom » d’Alexandre de la Patellière et Matthieu Delaporte mis en scène par Elie Chouraqui qui deviendra son acolyte et le mettra également en scène dans « Miroirs » au Théâtre Cameri, une pièce dont il est l’auteur. Il jouera dans le Violon de mon père de Benny Boret au Musée de Tel Aviv aux côtés de Gilbert Montagné, de l’orchestre symphonique de Jérusalem et de la virtuose Anne Gravoin.
En 2018, il monte « Meafela le Or Gadol » version en hébreu du Musical « Le Sel et le Miel » au City Hall. Dernièrement, ce sera : « L’Héritage d’Ana » de Annick Perez aux côtés d’Elie Chouraqui, Judith Mergui et Johanne Toledano. Il dirigera ensuite Sophie Rachel Attal dans « Maman, mets un sweat et calme-toi ! ».
En 2021 ce sera « Un amour qui ne finit pas » d’André Roussin qu’il met en scène et interprète, pièce qui fera une tournée très remarquée dans tout le pays.
Après une formation classique avec Annie Gaillard, ancienne sociétaire de la Comédie Française, Léa rejoint les bancs de l’université de la Sorbonne où elle obtient une licence d’Arts du spectacle. Passionnée par la richesse du texte théâtral et par le travail de l’acteur, elle devient assistante à la mise en scène, d’abord auprès d’Alain Marcel, spécialiste du spectacle musical, qui lui met le pied à l’étrier. Puis pendant dix ans, aux côtés de metteurs en scène passionnants tels que Jorge Lavelli ou Pierre Franck.
Mais la rencontre avec Bernard Murat en 2003 sera déterminante…
Depuis 14 ans, et près de 30 spectacles, elle est à ses côtés au théâtre Édouard VII et notamment pour la 1ère version de Petits crimes conjugaux avec Charlotte Rampling et Bernard Giraudeau.
Elle retrouve Bernard Bitan après l’avoir assisté en 1999 dans la mise en scène de Megalopolis, la très belle comédie musicale écrite par Herbert Pagani.
Elie Attal est un autodidacte passionné d’art contemporain. Il a travaillé dans le tourisme puis la communication. Il monte en Israël avec sa famille en 2005. Depuis, il a déployé différentes activités autour de l’univers de la culture à Jérusalem puis Tel Aviv. En 2018, il produit « Maman, mets un sweat et calme-toi ! », un spectacle autobiographique écrit et interprété par son épouse Sophie Rachel. Ce fut une expérience inoubliable et la rencontre avec Bernard Bitan, un homme vrai et passionné qui la mettra en scène et participera à ce projet. Une amitié, et une vraie complicité et complémentarité s’installe entre les deux hommes ; depuis les projets se multiplient. Il se consacre désormais pleinement à la production d’évènements et de spectacles culturels en Israël.